
Parce que vous avez souvent des questions, et c'est bien normal, en voici une partie regroupées ici avec une réponse. N'hésitez pas à venir toquer à la porte pour avoir des éclaircissements!
1- Pourquoi c’est payant ?
Nous sommes sous contrat d’association avec l’état, cela veut dire que nos enseignants sont rémunérés par l’Éducation Nationale, ils sont tenus aux programmes nationaux, comme les enseignants de l’école publique, et ont le même diplôme que ces derniers, ils passent le même concours, dans la même salle d ‘examen !
Tout le reste est géré par une association (l’OGEC) . Ce que les familles payent alors sont les frais de fonctionnement (eau, électricité, chauffage), les salaires de l’aide maternelle et l’indemnité de direction du chef d’établissement ainsi que la mise en œuvre du projet éducatif de l’école.
2- Combien ça coûte?
Nous sommes une école associative, les tarifs se discutent et se votent en AG d’OGEC (composé entre autres du président des parents d'élèves). Dans un souci d’équité, et d’accueil de tous, il a été voté en 2021 que les tarifs dépendaient du quotient familial de chaque famille. Pour la rentrée 2025, nous avons trois tarifs : 27€, ou 30€ ou 35€ par mois, sur 10 mois. À partir de 3 enfants, le tarif est dégressif.
L’école se charge d’acheter en gros les fournitures pour l’année. Les élèves ont ainsi tous le même matériel. Ils viennent à la rentrée avec 2 trousses vides et l’agenda. Tout le reste est géré par l’école. La participation pour les fournitures est de 40€ pour un élève de maternelle et de 60€ pour un élève d’élémentaire.
Toutes les sorties sans nuitée sont financées par l’APEL (sorties culturelles, visites, intervention de professionnels pour stage théâtre par exemple, etc...). Nous demandons une participation pour les sorties avec nuitées mais l’APEL prend en charge une belle partie.
La municipalité gère la cantine et la garderie. Les tarifs sont donc les mêmes que ceux des élèves de l’école publique. Depuis janvier 2025, le repas est à 2,90€ pour les enfants qui résident sur la commune et 3,45€ pour les non-résidents (tarif collège).
3- Quelles sont les spécificités de votre école ?
Nos écoles catholiques ont un projet éducatif propre à chacune. Dans notre école, il se décline autour de plusieurs axes : accueillir, grandir ensemble, apprendre, s’ouvrir au monde, et vivre des valeurs. Si vous discutez avec des parents de l’école, ils vous diront que ce ne sont pas juste des mots : nous les vivons, humblement, au quotidien. Pour illustration, l’accueil se traduit par la disponibilité de l’équipe : en maternelle, vous êtes accueillis en classe, vous avez un temps d’échanges avec l’enseignante et l’aide-maternelle. En fin de journée, vous saurez si votre enfant a bien mangé à la cantine, s’il a dormi à la sieste, quelle journée il a passée. Nous estimons que le passage crèche/nounou/maison à l’école doit se faire dans l’accompagnement et nous prenons ce temps. En grandissant, nous responsabilisons nos élèves dans la vie de l’école : les « grands » aident les « petits », sur le chemin de la cantine, au moment du coucher à la sieste ; ils téléphonent chaque jour à la mairie pour annoncer le nombre de repas, nettoient leur table, donne un coup de balai, etc.. En rendant ces services, ils apprennent à prendre soin des autres, soin de leur environnement d’apprentissage pour s’y sentir bien. L’école ne se résume pas à un lieu d’apprentissages purement scolaires, c’est pour eux un lieu de vie et ils y sont très attachés.
Nous proposons une étude du soir les lundis et jeudis. Elle est gratuite et surveillée par les enseignantes. 99 % de nos élèves y participent !
4- Qui dit école catholique dit catéchisme ?
Non, le catéchisme ne se vit pas pendant les heures de classe. Nous sommes sous contrat d’association avec l’État donc tenus à des obligations. En revanche, nous avons un caractère propre et tous les jours, nous faisons 1/4 d’heure de classe supplémentaire, ce qui nous permet de regrouper ces minutes et de pouvoir aller à l’Église au moment de Noël, de Pâques et de pouvoir proposer aux élèves un début de culture chrétienne. Nous offrons aux élèves des moments de partage, de réflexion, de témoignages, etc. La Foi ne s’impose pas, ne se commande pas. Libre à chacun de la vivre, ou pas. D’ailleurs dans notre école, beaucoup d’enfants ne sont pas baptisés. Ce n’est pas un prérequis pour venir. Nous accueillons tout le monde, quelque soit sa culture, son origine, ses croyances ou non-croyances.
5- Je ne suis pas bascophone, ou j’arrive d’une région où mon enfant n’a pas eu l’enseignement du basque, je peux l’inscrire chez vous ?
Heureusement que oui ! La grande majorité de nos élèves ne sont pas issus de familles bascophones et ils s’en sortent plutôt très bien quand ils arrivent au collège ! La maternelle immersive est un excellent moyen pour qu’ils progressent. Parlez-en aux parents, ils en sont les premiers témoins.
S’il arrive en cours de scolarité, il sera bien évidemment accueilli. En élémentaire, nous avons des élèves bilingues, d’autres monolingues.
6- Si mon enfant a des difficultés en basque ? Je ne pourrai pas l’aider moi…
Nous ne laisserons pas un enfant en difficulté se noyer dans ses difficultés. C’est au cas par cas. Est-ce que c’est la langue qui le met en difficulté ? Est-ce que s’il arrête l’enseignement en basque, il n’aura plus de difficultés ? N’oublions pas que la difficulté fait partie du processus d’apprentissage. S’il n’y a pas difficulté, il n’y a pas d’apprentissage. C’est pour ces raisons qu’il n’y a pas de réponse unique. Dans notre classe, nous avons des élèves dans le cursus bilingue, d’autres dans le cursus monolingue. Nous nous adaptons au maximum au profil de chacun, tout en respectant le collectif-classe. La décision de rejoindre la filière monolingue se prend ensemble : famille et équipe enseignante.
6- S’il apprend à mi-temps en basque, son niveau en français doit en pâtir ?
Au contraire ! D’apprendre dans une autre langue que sa langue maternelle apporte une flexibilité au cerveau et les élèves font des liens entre les deux langues. Ce n’est pas nous qui le disons, ce sont les neurosciences. Les jeunes enfants ont une plasticité cérébrale particulièrement élevée, ce qui les rend plus réceptifs aux expériences d'apprentissage variées et stimulantes. Dans un système immersif, les enfants peuvent interagir activement avec leur environnement, ce qui favorise la création de nouvelles connexions neuronales et soutient l'acquisition des compétences. Les jeux interactifs, les simulations et les environnements virtuels offrent un terrain propice à cette stimulation.
Les élèves apprennent également l’effort puisqu’ils sont sans cesse en train de répéter, se corriger, recommencer pour réussir. Ils y prennent goût et n’ont pas peur plus tard de parler en anglais, en espagnol. Nous insistons particulièrement sur cette valeur de l’effort, qui aurait tendance à se perdre un peu. Notre exigence est la même, que ce soit en français ou en basque. Une langue n’est pas supérieure à l’autre.
Nos élèves arrivent au collège avec le niveau requis. Nous collaborons étroitement avec le collège Ursuya d’Hasparren pour que le passage se fasse au mieux pour nos futurs 6ème.
7- En parlant du collège… les élèves ne sont-ils pas perdus quand ils sortent d’une petite structure comme la vôtre ?
Nous pensons que des enfants qui grandissent dans un environnement qui offre une attention plus individualisée, un encadrement plus proche, dans une ambiance familiale, ont la possibilité de développer davantage leur autonomie et leurs sens des responsabilités. Nous travaillons avec le collège Ursuya avec qui nous échangeons sur les futurs 6ème. Les professeurs les connaissent déjà un peu avant qu’ils arrivent. Tout au long de l’année, nous organisons différents temps de rencontre avec les autres écoles du réseau (journées sportives, classes-découvertes...) cela permet à nos élèves d’arriver au collège avec quelques connaissances, et plus serein.
Le collège reste une étape. Comme l’est le CP, la maternelle, la crèche.. et le sera le lycée, le post-bac et d’autres encore… Alors qu’on sorte de notre école ou d’un établissement plus grand, tous sont un petit peu stressés, mais ça ne dure pas.